Selon une étude récente, une corrélation significative existe entre les sucres ajoutés et les calculs rénaux, qui doivent donc être pris en compte dans les facteurs de risque. Cette étude révolutionnaire repose sur l’analyse des données déclarées par plus de 30 000 adultes concernant leurs antécédents de calculs rénaux et leur consommation quotidienne de sucres ajoutés. Les résultats de la recherche révèlent que la limitation de la consommation de sucres ajoutés peut être cruciale dans la prévention des calculs rénaux.
Pourquoi la consommation de sucres ajoutés est-elle une cause de calculs rénaux ?
Des niveaux élevés d’oxalate et de calcium dans l’urine, souvent dus à une alimentation riche en sucres, peuvent se cristalliser et former des calculs douloureux dans les voies urinaires ou les reins. En conséquence, les professionnels de la santé et les spécialistes de la nutrition comme www.esante-picardie.com préconisent aux individus une limitation de la consommation de sucres ajoutés. En outre, une consommation excessive de sucre peut provoquer une acidité excessive de l’urine, créant ainsi un environnement idéal pour la formation de calculs d’acide urique.
Comment limiter la quantité de sucres ajoutés dans l’alimentation ?
L’ajout de collations à base d’aliments complets
Le choix d’aliments complets est une stratégie intelligente pour minimiser la consommation de sucres ajoutés. Les aliments naturellement sucrés, comme les fruits, permettent non seulement de réduire la consommation globale de sucres ajoutés, mais aussi d’apporter à l’organisme des antioxydants qui luttent contre les maladies. En outre, les aliments entiers et non transformés tels que les fruits, les légumes, les céréales complètes et les protéines maigres constituent des alternatives aux aliments transformés qui contiennent souvent des sucres ajoutés. Pour sucrer naturellement les aliments, les fruits, la cannelle ou l’extrait de vanille peuvent être utilisés.
Prudence à l’égard des sauces et des condiments
Les sucres ajoutés sont souvent cachés dans les produits alimentaires, malgré les arômes et les saveurs des plats cuisinés. Les consommateurs doivent absolument être attentifs aux produits alimentaires consommés. Lors des achats, les produits à faible teneur en sucre ou sans sucre sont à privilégier. La préparation des repas à la maison est un moyen de contrôler totalement la quantité d’ingrédients et de sucres ajoutés dans les plats. Pour ajouter une touche plus diététique aux condiments favoris, le sirop d’érable, le miel ou les dattes sont des édulcorants naturels à utiliser avec modération.
Limitation des boissons sucrées
Selon un expert, la limitation de la consommation de boissons sucrées telles que les jus de fruits, les sodas ou les thés sucrés peut grandement améliorer la santé. En vue de rester hydraté, le consommateur peut opter pour de l’eau ou une tisane non sucrée. Pour les personnes qui apprécient les jus de fruits, la dilution avec de l’eau permet de limiter la concentration en sucre. En cas d’envie de sucrerie, un verre d’eau peut être le premier à être bu pour développer des habitudes saines. En revanche, une petite portion d’une boisson sucrée peut être savourée en prenant le temps d’apprécier le goût de la boisson.
Vérification de l’étiquetage nutritionnel
Le consommateur doit être attentif aux étiquettes nutritionnelles de ses produits alimentaires et prendre note du nombre total des sucres ajoutés. La liste des ingrédients et les sucres contenus dans les premiers ingrédients peuvent être utiles pour la gestion de la consommation de sucres. Les différents noms des sucres ajoutés, y compris sirop de maïs à haute teneur en fructose, saccharose, dextrose et maltose, sont importants et doivent être connus.
Comment réduire le risque de calculs rénaux?
Outre les méthodes généralement utilisées, qui consistent à augmenter la consommation d’eau et à réduire la consommation de sodium, plusieurs méthodes ont été envisagées par les experts pour limiter le risque d’apparition de calculs rénaux. Le maintien du poids corporel grâce à l’augmentation du niveau de pratique sportive et l’apport quotidien recommandé en calcium présentent un intérêt pour la réduction du risque d’apparition de calculs rénaux. La prévention des calculs rénaux passe également par l’hydratation. La consommation d’une quantité adéquate d’eau contribue à la dilution de l’urine et à la prévention de la concentration des substances susceptibles de former des calculs. Par exemple, le matin, avant de se brosser les dents, un verre d’eau peut être consommé. La présence d’une bouteille d’eau à proximité tout au long de la journée peut également assurer une consommation régulière d’eau.
L’alimentation riche en sodium a des effets graves sur la santé, comme la concentration de calcium dans l’urine, qui risque fortement les liaisons avec d’autres composés pour la formation de calculs rénaux. Par conséquent, la réduction de la consommation de sodium est un moyen très efficace de limiter le risque de formation de calculs rénaux. Les adultes ne sont pas censés dépasser 2 300 mg de sodium par jour, idéalement moins de 1 500 mg. La réduction de l’apport en sodium passe par la suppression de la salière sur la table. En outre, la vérification des étiquettes des aliments est une méthode valable pour déterminer la teneur en sodium des aliments. Les aliments préemballés qui contiennent généralement de grandes quantités de sodium doivent être évités.
Quel est le lien entre les calculs rénaux et les sucres ajoutés ?
D’après une étude récente, les participants qui consommaient plus de 20 % de leur énergie quotidienne sous forme de sucres ajoutés présentaient un risque alarmant de développement de calculs rénaux, supérieur de 85 % à celui des participants dont l’apport en sucres ajoutés était inférieur à 6 %. Il s’agit là de résultats qui ne tiennent pas compte d’autres facteurs de risque tels que l’âge, le sexe, la race, le tabagisme, l’indice de masse corporelle et les antécédents de diabète. Selon les chercheurs, certains groupes démographiques, notamment les autochtones asiatiques ou américains, sont plus susceptibles de développer des calculs rénaux lorsqu’ils sont exposés à des quantités de sucres ajoutés supérieures à la moyenne. En outre, le risque de calculs rénaux augmente dans les populations à ratio pauvreté-revenu plus élevé.
